Après avoir visité les îles flottantes de Uros, nous remontons dans notre speed boat pour aller vers Taquile. Ils insistent bien sur le speed boat qui ne met que 1h30 au lieu de 3 heures aller.




Arrivés à Taquile, une belle promenade tout en montée nous attend. N’oubliez pas qu’on est à plus de 3000 mètres d’altitude ! Le guide nous prévient que l’on peut aussi rester dans le bateau qui nous mènera au deuxième port. Allez, on y va ! Cela ne peut pas être pire que le Machu Picchu !

On fait pleins de photos, superbe prétexte pour faire des photos !

Arrivés en haut, nous sommes accueillis pour manger un délicieux repas : soupe au quinoa et légumes, ensuite « trucha » (truite) ou omelette avec arroz (riz). Délicieux !

Nous apprenons que ce sont 5 familles qui ont cuisiné pour nous et qu’il s’agit d’une coopérative. La semaine prochaine, ce seront 5 autres familles qui vont occuper les lieux ! Le bénéfice est pour la famille.  Je trouve ce système au top !

Tous les garçons portent des espèces de bonnets qu’ils ont tricotés eux même !! Ils sont obligés de savoir tricoter, sinon aucune femme ne veut les épouser ! Alors les bonnets rouges, ce sont les hommes mariés ; les bonnets moitié rouge moitié blanc, ce sont les célibataires en quête d’amour !




Ici, les jeunes couples ont le droit de tester le mariage pendant 4 ans. Pendant les années de test, les femmes ne peuvent pas tomber enceintes (on est chez les catholiques, ici !). S’ils réussissent leur partenariat pendant ces 4 années, ils peuvent se marier et le divorce ne sera pas accepté ultérieurement !

Sur l’île de Taquile, il n’y a pas de policiers parce qu’ils s’autogèrent et vivent selon les anciennes règles incas: ne pas voler,….

Les enfants de Taquile peuvent faire des études, mais malheureusement, beaucoup arrêtent à cause des frais élevés que représentent les uniformes, les livres et le matériel.

Certains essaient de partir des îles mais souvent, ils reviennent parce qu’ils ont des difficultés à s’intégrer et à trouver du travail.

Ici, les cultures se font en terrasse avec les pierres de lave qui permettent une culture à une telle altitude ! Ils utilisent un système de rotation pour fertiliser la terre sans jamais devoir utiliser de l’engrais. Une année quinoa, une année maïs, une année pomme de terre et ensuite rien pendant 3 ans ! Pas mal, les Incas !




Sur la place principale, il y a bien sûr pleins d’échoppes avec les souvenirs traditionnels !

Ici, il n’y a pas d’hôtels, ni de voiliers sur tout le lac Titicaca… pourquoi ? Je ne sais pas.

 

 

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